* Pryncë Nëmo. Ange nouveau-né
Messages : 106 Date d'inscription : 27/05/2009 Age : 30 Nom angélique : Prymö
Feuille de personnage PUF: Chinook Personnage 1: Personnage 2:
| Sujet: * Look Like An Angel. [L] Sam 30 Mai - 10:54 | |
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* Look Like An Angel. [LIBRE]
* Le premier pas.
On est tous coupable, On est tous instable, Alors pourquoi se voiler la face, Et ne pas se dire tout simplement que tout s'efface...
Je marchais doucement. C'était une des premières terres que je foulais ici. Mes sabots foulaient la terre molle. Mes crins, semblant à d'éternelles flammes, battaient mon encolure fine mais puissante. Je ronflota doucement, et mon souffle s'envola dans l'air matinal sous la forme d'un petit nuage de buée. Mes oreilles étaient tendues, guettant le moindre signe. Mon regard était comme toujours, d'un ambre roux. Un ambre brûlant. Un regard intense et vivant. Mes prunelles ambrées se levèrent donc vers le ciel où voguaient quelques paisibles nuages. Un fin sourire s'étira sur mes lèvres. J'inspira l'air à fond, marchant toujours de ce même pas gracieux, aérien. J'observa le signe sur mon poitrail et mes yeux se voilèrent un instant en repensant à la première fois où il m'avait servit. Je frémis et me repris doucement. M'étant inconsciemment arrêté, je repris ma route. J'arriva bientôt sur une rive, d'où je trouvais la terre bien molle au départ, c'est qu'il y avait de l'eau non-loin. Je continua de marcher, ne m'arrêtant que lorsque mes délicats sabots frolèrent la surface lisse de l'eau. Ce devait être une rivière, ou plutôt un fleuve. Mais pourtant, même en regardant au loin, je ne parvenais pas à voir l'autre rive. Peut-être était-elle voilée par une brume matinale. Peut-être était-elle tout simplement trop loin pour être vue...
Je continuais ma silencieuse contemplation. Mes oreilles pivotaient d'avant en arrière, toujours à l'aguêt. Je n'avais encore rencontré aucun cheval ici. Mais je savais qu'ils étaient comme moi. Qu'eux aussi, un matin, s'étaient réveillés avec cette affreuse douleur qui nous avait tous tordu en deux. Je savais qui j'étais à présent. Et je savais que je n'étais pas le seul ici. Non, je sentais, au fond de moi, que ces terres abritaient d'autres chevaux maudits par la Malédiction de l'Ange...
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